Mise à jour sur les négociations de convention collective CFTC

12 août 2024

Dans notre communication continue avec vous, nous voulions vous fournir le dernier communiqué de presse du CPKC concernant les négociations en cours entre le CPKC, le CN et la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada.

Le CCRI a déterminé qu’aucun service n’a besoin d’être maintenu pendant une grève ou un lock-out ferroviaire afin de protéger la santé et la sécurité du public canadien. Ils ont également imposé une période de réflexion de treize jours, ce qui signifie que si un règlement ne peut pas être conclu, la date la plus rapprochée pour une grève serait le jeudi 22 août 2024. 

Nous vous recommandons d’envoyer dès que possible tout envoi de marchandise à destination de l’Ouest ou de l’Est du Canada. Veuillez planifier vos horaires d’expédition en conséquence à l’approche de la date de grève potentielle, il peut y avoir des interruptions de service et des retards.

Pour obtenir de l’aide, des éclaircissements ou d’autres options, n’hésitez pas à contacter votre représentant commercial dédié.

MESSAGE DU CPKC

CPKC logo

Le CPKC émet un avis de lock-out à la CFTC pour le 22 août

Le CPKC a déclaré aujourd’hui qu’il enverra un avis à la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC) – Division des trains et des locomotives (TE) et à la CFTC – Division des contrôleurs de la circulation ferroviaire (CCF) de son intention de mettre les employés en lock-out à 00 h 01 HE le 22 août si les dirigeants du syndicat et l’entreprise ne sont pas en mesure d’en arriver à un règlement négocié ou de convenir de procéder par  arbitrage de différends exécutoire. Le CPKC s’engage à poursuivre les négociations de bonne foi tout au long du processus.

La décision d’émettre un avis de lock-out intervient après que le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) a rendu vendredi sa décision selon laquelle aucun service ne doit être maintenu pendant une grève ou un lock-out des chemins de fer afin de protéger la santé et la sécurité du public canadien. Le CCRI a également ordonné une prolongation de 13 jours de la période de réflexion qui se termine le 22 août. Après l’expiration de la période de réflexion, une grève ou un lock-out légal impliquant la CFTC – TE ou la CFTC – CCF pourrait se produire.

Toutes les parties prenantes souhaitent que cette incertitude inutile prenne fin le plus rapidement possible afin que nous puissions continuer à servir l’économie nord-américaine. La stabilité pourrait être rétablie dès aujourd’hui si la CFTC acceptait l’offre du CPKC de résoudre le conflit de travail actuel par le biais d’un arbitrage de différends exécutoire.

Si aucune résolution n’est atteinte dans le cadre des négociations au cours de la période de réflexion prolongée, et si la CFTC continue de refuser de procéder par arbitrage de différends exécutoire, le CPKC n’aura pas d’autre choix que de prendre cette mesure. Le CPKC agit afin de protéger les chaînes d’approvisionnement du Canada, et tous ceux qui en dépendent, contre les perturbations plus importantes qui se produiraient en cas d’arrêt de travail pendant la période de pointe du transport par navire à l’automne. Retarder la résolution de ce différend ne fait qu’aggraver la situation, en causant davantage de perturbations et en nuisant à la réputation internationale du Canada en tant que partenaire commercial fiable.

Le CPKC émet cet avis public afin d’atténuer l’incertitude et de donner à ses clients et aux chaînes d’approvisionnement le temps nécessaire pour planifier un arrêt sécuritaire et ordonné des activités ferroviaires. Dans le cadre de ces préparatifs, le CPKC émettra un embargo sur tout le trafic de marchandises dangereuses toxiques par inhalation (TIH) afin de permettre à ce trafic de quitter le réseau ferroviaire en toute sécurité avant l’arrêt de travail. D’autres embargos seront émis pendant la période de réflexion, si nécessaire.

Le CPKC reste déterminé à faire sa part pour éviter un arrêt de travail. En réponse à l’opposition de la direction de la CFTC, le CPKC a informé le syndicat représentant les chefs de train et les ingénieurs de locomotive qu’il retirerait sous condition l’offre d’une nouvelle convention collective modernisée et basée sur le temps. Cette proposition de convention collective basée sur le temps devait répondre aux préoccupations du syndicat concernant les horaires de travail et les congés, tout en permettant des augmentations de salaire significatives et des flexibilités supplémentaires en matière de service à la clientèle.

Le CPKC se concentrera sur un renouvellement de contrat de type statu quo d’une durée de trois ans avec des augmentations de salaire compétitives qui sont cohérentes avec les ententes convenues récemment avec d’autres syndicats de chemin de fer et qui maintiennent le statu quo pour toutes les règles de travail. L’offre de type statu quo respecte pleinement les nouvelles exigences réglementaires en matière de repos et ne compromet en aucune manière la sécurité.

Pour la division CFTC – CCF, le CPKC a également proposé une entente renouvelée avec les contrôleurs de la circulation ferroviaire qui accorderait des augmentations salariales compétitives.

Entre-temps, nous attendons toujours une décision du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) sur le renvoi ministériel concernant le maintien des activités pendant un arrêt de travail potentiel des chemins de fer. Comme indiqué précédemment, le CCRI a l’intention de rendre une décision d’ici ce vendredi 9 août 2024. Un arrêt de travail ne peut avoir lieu tant que le CCRI n’a pas rendu sa décision, sous réserve d’une prolongation potentielle du délai de réflexion ordonnée par le CCRI et à condition qu’un préavis d’au moins 72 heures soit donné, comme l’exige le Code canadien du travail.

Nous sommes conscients que nos clients et nos chaînes d’approvisionnement ont besoin de prévisibilité et de temps pour se préparer à un arrêt de travail potentiel. En même temps, il est important de trouver un équilibre entre le besoin de planifier et la nécessité d’éviter une interruption de travail potentielle pendant la période automnale, période au cours de laquelle les demandes d’expédition sont généralement à leur maximum. Une résolution rapide de ce conflit de travail est particulièrement importante car une interruption du service ferroviaire pendant la période de pointe de l’automne créerait une perturbation encore plus étendue avec une période de récupération plus longue pour le réseau ferroviaire et les chaînes d’approvisionnement.

Nous continuerons à transmettre des mises à jour aux parties prenantes.

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